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14 Avril 2019
Il y a quelques mois maintenant nous avons envoyé, avec l’école et le pédiatre, une demande d’AVS (Assistante de Vie Scolaire) à la MDPH (Maison Départementale pour les Personnes Handicapées).
Pour l’instant nous sommes toujours en attente de retour de leur part. Nous aurons (normalement) un retour d’ici juillet quant à l’acceptation, ou pas, de notre demande.
Et aujourd’hui, je me demande pourquoi l’avenir de mon enfant dépend, entre autre, de personnes « administratives », dans des « commissions », qui ne connaissent ni mon enfant ni moi. Et s’ils décident que non, il n’aura pas d’AVS, nous n’aurons malheureusement pas de solution alternative pour l’aider… Alors que, clairement, quand on réfléchit, il pourrait y en avoir…
Aujourd’hui, Little Ed’ a du mal à se concentrer, et n’ose travailler que s’il se sent en confiance avec ce qu’on lui demande, et, surtout, que si on l’accompagne. Il a besoin d’une aide extérieure qui le motive et le pousse à se surpasser. Sans cette aide extérieure, il ne fait rien, et donc, apprend mal… La personne dont il a besoin aura juste besoin de patience et d’empathie, d’envie de l’aider à progresser. Et des demandes de ce genre, il y en a des tas. Avec, malheureusement, que peu d’AVS.
Alors que, des solutions, en fonction des familles, nous pourrions en trouver des faciles, rapides à mettre en place, et utiles ! Quelques exemples…
- Je suis un parent qui ne travaille pas. Je sais que mon enfant a besoin d’aide. D’une AVS ou, au moins, d’une personne pour l’aider. Je pourrais avoir l’autorisation (si j’en ai envie), de l’accompagner à l’école, même à temps partiel quelques heures par semaine pour l’aider. Mais non, je n’ai pas le droit…
- Je suis un parent qui travaille ET qui pourrait employer quelqu’un pour accompagner mon enfant. J’aurais l’opportunité de rémunérer une personne « accompagnante » (comme je rémunère une nounou, une femme de ménage, une auxiliaire de vie pour ma mamie). J’offrirais alors UN EMPLOI à une personne ET UNE AIDE personnalisée à mon enfant. On pourrait même imaginer une prise en charge par l’Etat. Comme une « allocation de libre choix du mode d’éducation », limitée dans le temps ou non, selon coefficient social ou non, etc… Mais non, même sans ça, je n’ai pas le droit…
- Je suis un parent qui travaille OU pas, mais j’accueille un étudiant « en stage ? » qui souhaite accompagner mon enfant pendant ses heures « libres », pour l’aider. Cela doit exister. Moi à la FAC je n’avais cours que moitié du temps. Il doit y en avoir des étudiants dans ce cas. Mais non, je n’ai pas le droit…
- Je suis un parent qui travaille OU pas, mais un membre de ma famille SOUHAITE aider mon enfant en l’accompagnant. Il pourrait le suivre à l’école et l’accompagner. Mais non, je n’ai pas le droit.
Aujourd’hui, à part grâce à une AVS, je n’ai pas le droit de trouver une solution pour aider mon fils. Il a des difficultés, je le sais, mais je n’AI PAS LE DROIT DE L’AIDER !
Je ne peux qu’attendre, croiser les doigts, et espérer qu’une commission décide de l’avenir de mon enfant…
Alors, Messieurs Dames du Gouvernenemt, au delà d’OBLIGER les enfants à recevoir un enseignement à partir de 3 ans (vulgairement « l’école obligatoire à partir de 3 ans »), au delà d’écrire « l’éducation pour tous même pour les enfants en situation de handicap », au delà des réformes des programmes scolaires, au delà des réformes du BAC, SVP, pensez à nous, parents d’enfants « en difficulté ». Pensez à tous ces enfants qui attendent de savoir s’ils pourront être accompagnés. Pensez à nous. Et travaillez sur une réforme des AVS ! Aidez nous à pouvoir aider nos enfants, même sur un temps limité en attendant d’avoir une vraie AVS.
Et vous, vous avez d’autres idées pour aider les enfants en difficulté à l’école ?