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18 Octobre 2017
Depuis quelques jours, le hashtag #metoo ne cesse d’apparaître sur tous les réseaux sociaux. Et cela m’inquiète, m’attriste… Comme l’impression que 100% de mes contacts féminins ont déjà été victimes d’harcèlement, dans la rue, dans la famille, au bureau…
Je ne pensais pas en faire partie, et pourtant, il a bien fallu que j’ouvre les yeux…
- Ce garçon en primaire (CP je crois) qui essayait de toucher les filles de sa classe pendant la récré là où c’était interdit… moi compris.
- Ce garçon en boîte de nuit qui s’est frotté pendant un concert, pantalon baissé.
- Ces hommes qui profitent des métros bondés pour se coller aux femmes… dont moi.
- Ce « copain » qui, alors qu’on partageait un lit, a osé poser ses mains sur moi alors que je dormais, en essayant de me forcer.
- Tous ces « hé mademoiselle t’es charmante ! » ou les « toi j’te baise ! » alors qu’on se balade dans la rue.
- Cet oncle, jamais revu jusqu’à son décès parce qu’il avait dit que j’étais « belle à faire péter des boutons de braguette ».
Parce qu’aucune fille, aucune femme ne devrait subir ça.
Parce qu’aujourd’hui, j’en ai assez de choisir des vêtements « classiques », pas sexy, pas moulants, pas courts, pas ci ni ça quand je dois prendre le métro.
Parce que j’ai envie de me promener en souriant sans que les hommes croient que je suis ouverte à tous commentaires et abordages.
Aujourd’hui, je suis une femme et j’en suis fière.
Mais il y a encore tellement à faire pour éduquer les gens !
Et toi, le #metoo, tu pourrais aussi l’écrire ?
If all the women who have been sexually harassed or assaulted wrote "Me Too". as a status, we might give people a sense of the magnitude of the problem.