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26 Février 2013
Elever un enfant, c’est difficile. On pense que cela s’apprend, mais c’est faux… Cela ne s’apprend pas, ça se gère !
Comme dans le marketing, on doit répondre à une stratégie à long terme, en exécutant des multitudes d’actions à court ou moyen terme. On se retrouve face à des choix, des incertitudes, avec à chaque fois l’envie de faire au mieux…
Et comme toujours, on se retrouve face à des gens qui ne peuvent s’empêcher de nous catégoriser… Mère poule, mère tigre, mère laxiste, mère sévère, trop sévère, passive…
Mais dans la vie, tout n’est pas tout noir ou tout blanc, et encore moins dans le fait d’élever un enfant…
Chez moi, l’éducation se fait comme ça :
(Pour le moment !)
Je suis intransigeante sur la politesse…
Pour moi, dire « bonjour monsieur », « au revoir madame », « merci », « s’il te plaît mamie », « pardon » est le B.A.BA de l’éducation. Super-Zouzou ne peut entrer dans un endroit sans dire bonjour, ni même réclamer quelque chose sans dire s’il te plaît »…
Mais je laisse passer l’envie ou non de faire des bisous.
Dire bonjour oui, mais forcer à faire un bisou, je ne suis pas pour… De toute façon, s’il se sent assez en confiance, le bisous, Super-Zouzou le fera de lui-même…
Je n’accepte aucun « chouinement »…
Chez moi, on pleure quand on a mal quelque part ou que l’on est triste. Pleurnicher pour obtenir quelque chose ou parce qu’on n’est pas d’accord ? C’est hors de question !
Mais je laisse Super-Zouzou exprimer ses avis et envies.
Si Super-Zouzou ne veut pas faire telle ou telle activité, il peut clairement l’exprimer, et je suis toujours à l’écoute de ses envies.
Je lis volontiers des livres à Super-Zouzou, même lorsque je n’en ai pas envie…
Pour moi, la lecture est très importante pour le développement des tous petits. Je pense donc qu’il est primordial de toujours être ouverte aux sollicitations de lecture de mon fils…
Mais je suis intransigeante sur la manière de faire…
Lire un livre, je suis d’accord. Mais Super-Zouzou DOIT rester concentré tout au long de l’histoire. Il ne peut pas tourner les pages si la lecture n’est pas finie, ni même sauter des pages pour aller à l’essentiel. Sinon, je stoppe toute lecture !
Je joue avec Super-Zouzou aux jeux qu’il choisit…
Jouer avec son enfant est également essentiel à son développement. Je suis donc ouverte à ses sollicitations, et toujours disponible pour lui montrer comment fonctionne un nouveau jeu.
Mais si nous commençons un jeu, nous DEVONS le finir…
Si je n’imposais pas de règles, Super-Zouzou ne finirait aucun jeu ! Dans les boîtes à formes, il ne jouerait qu’avec les ronds et carrés, et partirait. Mais je tiens à lui apprendre la persévérance et la satisfaction de terminer une action !
Je suis intransigeante sur les repas, sur le fait de goûter et de manger un minimum…
Super-Zouzou doit goûter chaque nouvel aliment.
Mais je ne force jamais Super-Zouzou à finir son assiette.
S’il n’a plus faim, je ne vois pas l’intérêt de le forcer à finir. Par contre, s’il ne finit pas son assiette, mieux vaut qu’il ne réclame pas de chocolat par la suite…
Si Super-Zouzou se fait mal en faisant une bêtise (par exemple il est tombé du trottoir alors que je lui avais interdit de s’approcher de la route), je soigne son bobo en faisant un câlin…
Et le punit juste après pour lui montrer que je ne laisse pas passer la désobéissance…
Super-Zouzou peut jouer à sa guise, jeter les cailloux et marrons dans sa salle de jeux s’il le souhaite et vides ses caisses de jouets au sol…
Il n’y a pas une seule façon de jouer. Ainsi, si Super-Zouzou souhaite tout sortir pour mieux jouer, je le laisse bien évidemment faire !
Mais il DOIT ranger au fur et à mesure qu’il passe à autre chose.
Il délaisse les lego pour jouer à la pêche ? Pas de problème. Mais avant de sortir les poissons, Super-Zouzou sait qu’il doit replacer les lego dans leurs boîtes…
Chez nous on hausse le ton, on punit, on donne même des fessées de temps en temps, on force, on commande, on apprend des règles…
Mais à côté de ça on aime, on câline, on joue, on fait les fous, on re-aime…
Alors oui, je laisse passer certaines choses, et suis intransigeante sur d’autres…
Ainsi, lorsque des gens me voient punir mon fils au parc, dans la rue ou au supermarché parce qu’il a décidé de pleurnicher pour rien me considèrent comme une « maman très sévère ». A l’inverse, ceux qui me voient courir après mon fils en rigolant sur le trottoir parce qu’il a décidé de se promener avant de rentrer à la maison pensent que je suis une « maman cool ». Quand je force Super-Zouzou à finir un jeu de formes qu’il a commencé, et qu’il le finit en pleurant (mais le finit quand même), je suis une « maman tigre ». A l’inverse, lorsqu’il trébuche sans se faire mal, et que je lui fait un énorme câlin parce que J’ai eu peur, je suis une « maman poule »…
Au final, je suis juste MOI. Une « maman zouzou » qui veut donner à son fils le meilleur pour affronter le monde…
Il n’y a pas de case dans le fait d’élever un enfant. Il n’y a que des sommes de petites expériences…
Et vous, vous êtes dans UNE case ou un peu dans toutes ?
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