2 Juillet 2012
L’instinct maternel… Tout le monde en parle. Tout le monde sait qu’il existe. Tout le monde le commente. Et quand on pense qu’il est là, il ne faut pas hésiter…
L’instinct maternel, c’est celui qui, il y a quelques années, a poussé une jeune maman à quitter son travail plus tôt que prévu pour aller récupérer son bébé. Elle sentait que quelque chose se passait. Quand elle est arrivée, sa nourrisse aller laver son bébé, dans une eau bien trop chaude…
L’instinct maternel, c’est celui qui m’a poussée, un matin, à me lever 3 heures après mon coucher parce que mon fils pleurait, selon moi, anormalement. La personne qui le gardait l’avait plongé dans un bain un peu trop froid pour lui.
L’instinct maternel, c’est celui qui j’ai eu, ce dimanche, et que je n’ai pas écouté… à mon grand regret !
Alors que nous sirotions tranquillement une coupe de champagne L’Amour et moi, tout en discutant et en surveillant Super-Zouzou d’un œil lointain (il jouait avec les enfants d’autres blogueuses), je l’ai vu monter sur un fauteuil, et s’y assoir.
Mon instinct maternel m’a avertie : « Va chercher ton fils, il pourrait tomber ». (Une mini Enila, toute de blanc vêtue, une auréole au dessus de la tête…)
Mais cette fois, je n’ai pas écouté cet instinct… « Ne le surprotège pas, il est assis, tout va bien… » (Une seconde mini Enila, en rouge et noir, entourée de flammes.)
La seconde d’après, Super-Zouzou était debout sur ce fauteuil, la seconde d’après il en tombait, la tête la première, sur un sol cimenté…
Une chute vertigineuse à laquelle nous avons assisté, L’Amour et moi, impuissants…
C’est ainsi pleine de regrets que j’ai soigné et rassuré mon bébé, complètement affolé…
Heureusement, Super-Zouzou a plus eu peur que mal. Il n’a rien eu, mis à part une énorme bosse de la taille de ma main au milieu de son front…
C’est décidé, mon instinct maternel, je vais toujours l’écouter…
Et vous, l’instinct maternel, vous savez le repérer ?